Tayris avait assiste a l'assassinat de Cassiopee par son chef. Il ne savait que penser. Devait-il etre joyeux, car le chef ennemi avait ete tue, et les atheniens etaient par conssequent plus faible, ou devait-il se sentir triste et honorer la memoire d'une ancienne amie de Luna ? Il n'en savait rien. Pour l'instant, il etait juste deroute. Et ne pensait qu'a une chose : tirer cette histoire au clair. 
Decide, le petit coyote gravit le ravin qui le separait du village. Ou peut bien etre Luna ? se demandais Tayris. Si moi, mes pensees sont toutes embrouillees, alors je n'ose pas immaginer celle de cette pauvre Luna. Enfin, c'est tout de meme elle qui a choisi de sauter sur Cassiopee. Personne ne l'as obligee. En meme temps, celle ci la provoquait... Rah ! Je ne sais que penser. 
Luna ! S'ecria Tayris alors qu'il etait arrive sur la place du village. J'aimerai qu'on parle ! 
Le guerrier ne savait meme pas si son commandant etait la. j'imagine... et j'espere.

Alors que, l'air féroce, je retournai aux Maisonnettes, Tayris m'appela d'un air dur. J'avais plus ou moins envie d'être seule, d'un côté, mais d'un autre, parler me ferait du bien.
Je sortis de ma Maisonnette et me retrouvai face à Tayris.
- Il y a un problème, Tayris ? dis-je d'un ton serein. Ais-je fait quelque chose de mal ? Nous sommes en guerre, non ? Ne t'en fais pas, je l'ai balancée au Ruisseau. Elle est déjà loin, maintenant.
J'eus un petit ricanement. Certes, Cassiopée avait autrefois été ma meilleure amie, mais elle était également devenue mon ennemie. Et son extrême défaut de me prendre pour une petite panthère sans défense avait finit par lui coûter la vie.
- Tayris, dis-je en soupirant, tu sais, toi tu es brave, tu es fort, et personne ne doute de toi. Moi je n'ai que seize ans ! Mais je t'assure ; jamais je n'aurais osé m'attaquer de la sorte à quelqu'un d'autre que Cassiopée. Mais ça suffit, à présent.
L'orage grondait encore, et je sentis les extrémités de mes pattes me picotait. J'avais un trop plein d'électricité en moi. Alors, je décidai de l'évacuer en la faisant circuler dans mon corps et sous la terre, tout en m'assurant que Tayris ne soit pas attaqué ni blessé.

J'étais arrivée il y a peine quelques dizaines de minutes sur l'endroit qu'on appelait "les Terres d'Olympe" avec la ferme intention de retrouver ma demi-sœur, Cassiopée. D'après mon père, je lui ressemblais beaucoup, je n'aurais donc aucun mal à la trouver.
Je suivais une piste depuis près de cent mètres quand des voix parvinrent jusque mes oreilles. Croyant entendre le mot "Cassiopée", je bondis dans leur direction, excitée. Je fus déçue lorsque je m'aperçus qu'il n'y avait pas de trace de ma demi-sœur. A la place, une panthère des neiges discutait avec un coyote.
-Euh... excusez moi ? Est-ce que vous connaissez une panthère noire s’appelant Cassiopée ?

Soudain, Cassiopée apparut.
QUOI ?!
Je la regardai attentivement, ébahie. Non ! Ça n'était pas Cassiopée. Ses yeux étaient légèrement verts par endroits et elle semblait amicale.
- Tu es un membre de sa famille ? grognai-je. Elle est... hmm...
J'échangeai un regard hésitant avec Tayris.
Que dire ?

Je fixais la panthère des neiges, pleine d'espoir. Elle connaissait Cassiopée !
-Oui ! Je suis sa demi-sœur. Ça fait des semaines que je la cherche, j'ai tellement hâte de la rencontrer ! Vous êtes ses amis ?
Impatiente, je fouettais l'air de ma queue.

J'hésitais...
Elle n'a pas l'air hostile. Elle est peut-être Arrézienne. Et puis peut-être que je peux lui faire croire qu'elle est morte d'une maladie...
Mais après tout, pourquoi avoir honte de ce que j'avais fait ? J'étais Chef de Clan... et quand bien même j'aurai été simple Combattante, nous étions en guerre, et il était logique que des Carnivores meurent, je ne cessais de me le répéter.
Voyons... qu'est-ce qu'en aurait pensé Sky ?
Aha, il aurait certainement dit : "si tu es sûre que ce que tu as fait était la bonne solution, alors tu as ta réponse... or, supprimer une vie sans être sûr que c'est la bonne alternative est un acte stupide.

Je tractai et rétractai mes griffes en laissant de petites traces dans la terre humide.
Je sais. Je ne vais rien dire. Je vais éviter le sujet. Mais je ne nierai rien si celle-ci devine la vérité.
Oui, c'était la bonne décision. Je tentai de me détendre, et demandai :
- Hmm, présentons-nous, d'abord, c'est plus, hmm, poli. Je suis Luna, Chef des Arréziens, et voici Tayris, notre Veilleur. De quel clan fais-tu partie ? Et comment te nommes-tu ?
J'eus un petit sourire.

J'agitai les oreilles, un peu rassurée par cet accueil amical. Néanmoins, je ne comprenais rien à ces histoires de clans.
-Je m'appelle Ariane. Je suis nouvelle, je viens d'arriver. Je ne sais pas à quel clan je suis censée appartenir... quelle est la différence ? A quel clan appartient Cassiopée ?

[Fais attention à ton nombre de lignes...]

La réponse de ladite Ariane me déplut. Elle n'était pas au courant de la grande Guerre d'Olympe ? Et que dire, par rapport à la défunte Cassiopée ? D'un côté, je m'étais promis de ne pas mentir, mais je pouvais prétendre que Cassiopée était dans mon clan...
Sans compter que ça a été le cas pendant plus de dix ans !
J'hésitais... j'hésitais... puis je commençai à expliquer :
- Si ton Don est mental, tu rejoindras les Athéniens. S'il est physique, tu rejoindras les Arréziens. Nous sommes le clan des A...
Oh, allez. Elle fait partie de la famille de Cassiopée. Il y a forcément un truc pas net, chez elle.
- ...rréziens. Nous sommes les Arréziens. Je suis la centrale électrique du clan, et Tayris peut se rendre presque entièrement invisible si il veut. Heu, ta sœur, je crois qu'elle fais... hé ! partie des Athéniens.
"fais... hé !" pff. Risible...

[Désolée]

Je hochai doucement la tête. J'avais un Don on ne peut plus mental : je devais donc être automatiquement un membre du clan des Athéniens. Ce qui voulait dire que j'étais également la rivale de ces deux animaux.
Néanmoins, un doute s'empara de moi. Luna avait dit "Fais...hé". Cela voulait-il dire qu'elle ne faisait plus partie du clan ? Seule une petite visite là-bas répondrait à mes questions.
-Merci pour ces informations. Je suppose que je n'ai plus rien à faire ici, alors au revoir !
J'agitai la queue en signe d'adieu et reprit ma route vers les terres Athéniennes.

Je poussai un petit grognement. La prochaine fois qu'Ariane viendrait, ce serait pour m'arracher ma tête blanche de panthère, tout comme le faisait habituellement Cassiopée. Finalement, mes habitudes ne changeraient pas vraiment.
Je me tournai vers Tayris, l'air las.
- Oui, tu voulais me parler ? lançai-je.
Je fis la grimace et jetai un regard à la panthère noire qui repartait vers les terres Athéniennes.
Oh, là, là... Dieu sait que je ne regrette pas ce que j'ai fait, mais si seulement j'avais attendu cinq minutes, que Cassiopée puisse se présenter avant de mourir...
Creuse ta tombe, dit soudain la voix de Cassiopée, tu me rejoindras bientôt.
Ce n'est pas drôle !
Dis-lui la vérité tout de suite, sinon ça sera bien pire...
Ah non alors ! Je ne lui ai pas menti que je sache.
Je chassai la voix de Cassiopée de mon esprit et me concentrai sur Tayris. Je plongeai mes yeux dans les siens, verts comme les sapins.

Une panthère noire était venue, s'était présentée, avait échangé quelques paroles avec Luna puis s'en était allée. Tayris n'avait quant-à-lui piper mot. S'était dans sa nature; il préférait observer puis tirer des conclusions après. Ca économise un grand nombre d'énergie, de savoir être patient. A présent, Luna et le coyote se regardait droit dans les yeux. Légèrement confus, le Veilleur avait détourné la tête, puis s'était étiré. La chef venait de demander quelque chose, il serait déplacé de ne pas lui répondre.
Oui, je voulais te parler. Tu n'as peut-être pas envie d'en parler, mais je pense qu'il faut le faire tout de même. Je n'avais personne à qui me confier lors des fois où... le ton du coyote se brisa, et sa mine s'assombrit. où j'ai tué. Et seul Arres sait combien cela m'a coûté. Alors, je t'écoute ! lança Tayris d'un ton plus enjoué. J'aimerai savoir. Tout. Ce serait plus facile de comprendre et de t'aider après; tu ne crois pas ?

J'eus un petit sourire, puis fronçai les sourcils. De quoi le coyote voulait-il parler ?
- Savoir... savoir quoi ? Elle a eu ce qu'elle méritait, non, cette panthère ? Et puis l'autre... enfin quoi ! rigolai-je. Je ne suis pas attardée.
Joueuse, je me précipitai sur lui et le plaquai au sol.
- Alors, petit coyote ! Tu cherches à faire ton malin ? Bas-toi un peu, ha ha !
J'envoyai à Tayris un petit courant électrique (chatouillis) puis fis un bond en arrière. Alors, je me mis en position d'attaque : mais je ne voulais que jouer.

Tayris plissa les yeux, regardant espieglement Luna qui s'était tapie un peu plus loin. 
Le coyote banda ses muscles et commença à charger sur la chef. Mais alors qu'il était tout près; l'animal gris usa de son don et disparu. Il n'y eu pas d'impact, mal gré ce qu'on aurait pu s'attendre. 
Le veilleur fit le tour de la femelle, avant de l'assaillir par derrière, lui sautant sur le dos et mordant doucement son épaule. C'est pour jouer, après tout ! Il y avait longtemps que Tayris ne s'était pas amusé ainsi.

Alors que les Arréziens s'amusaient ensemble, Cœur de Cendre s'approcha d'eux, tapis dans l'obscurité. Il observait Luna se faire mordiller l'épaule par Tayris, le coyote toujours étrangement silencieux.
Le Chef regarda derrière lui et lança à Ariane :
- Bon, maintenant... surprends-les. La panthère sera facile à cerner. Elle avouera bien vite son crime...
Cœur de Cendre ne savait pas si Kléa avait suivit. D'un côté, il se disait qu'il la préférait en sécurité ; d'un autre, elle avait aussi le droit de se battre.

Je hochai la tête. Pour les surprendre, ils allaient être surpris...
Je n'avais pas l'habitude de créer deux visions, mais je m'appliquai à la tache. Luna et Tayris verraient chacun l'autre tué sauvagement et baignant dans une mare de sang.
Je m'avançai. Si ils ne pouvaient plus me voir, ils pouvaient toujours m'entendre... Mais par mesure de précaution, je grimpai dans un arbre et fis signe à Cœur de Cendre de se cacher.
-Je sais que vous êtes responsables de la disparition de Cassiopée, dis-je d'une voix forte. Dites moi lequel de vous deux l'a tuée !

Soudain, la voix d'Ariane cria :
- Je sais que vous êtes responsables de la disparition de Cassiopée. Dites moi lequel de vous deux l'a tuée !
Paniquée, je me détachai de l'emprise de Tayris, et lançai dans le vide :
- Qui te dit qu'elle est morte ? grognai-je. Peut-être qu'elle t'attend dans la Forêt ! Descends un peu en face au lieu de te cacher !
Oups oups oups. Je sens l'odeur de Cœur de Cendre... mais Kléa est sûrement là, et elle ne le laissera pas m'attaquer.

Amusée, je maintins la vision, tachant de la rendre sinistre et horrible au possible.
-Dis moi ce que tu as fait d'elle !
De plus en plus impatiente, j'enfonçai mes griffes dans l'écorce.
Je modifiai la vision : à la place du corps de Tayris se trouvait désormais Cassiopée, qui murmurait des menaces de mort.
Profiter de mon Don ainsi n'était pas mon habitude ; mais je devais à tout prix savoir où était ma sœur.

Furibonde, je tournai sur moi-même en me cachant de cette vision. Au loin, dans le champ de bataille ensanglanté, j'aperçus Ariane.
Ce décor n'est apparemment pas pratique, pour se cacher...
Je m'avançai lentement vers l'arbre où Ariane était perchée, et la rejoignis sur la branche où elle était agrippée.
- Laisse-moi.
Furieuse, je collai mon corps au sien, en lui envoyant une violente décharge.
La branche, frêle, ne put soutenir nos deux corps et nous tombâmes de l'arbre. Une fois au sol, j'immobilisai Ariane tout en l'électrocutant.
- Ta sœur n'a eut que le sort qu'elle méritait, grondai-je.

Cœur de Cendre décida d'intervenir. Il se jeta sur Luna et la projeta plus loin, près de Tayris.
Puis il attrapa Ariane par le cou et l'aida à se relever. Il s'avança vers les Arréziens et déclara :
- Nous savons que vous avez tué Cassiopée. La dernière fois qu'on l'a vue, Kléa et moi, elle était avec toi, Luna (il leva les yeux vers la panthère), et quand l'orage a grondé, on a entendu des rugissements... alors...
Le loup hésita un instant.
Est-ce bien de prendre un choix aussi vite ?
- J'estime qu'Ariane mérite de reprendre la place de sa sœur. Et je vous préviens : si vous osez vous attaquer encore une fois à un membre de mon clan, de façon inégale, c'est-à-dire deux contre un, je vous promets que vous saurez bientôt ce que c'est que de se faire lâchement attaquer.
Cœur de Cendre émit un aboiement furieux, puis il entraîna Ariane avec lui et quitta les terres Arréziennes.

Tayris était consterné. Il dévisagea le loup brun, qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de rencontrer. D'après ce qu'il avait entendu , il s'agissait du chef des Athéniens. Et Ariane était maintenant commandante à ses côtés. Intéressant !
Comment oses tu dire que nous nous sommes attaqué à Cassiopée ? Que ce combat était innégal ? S'emporta le coyote. Bien sûr qu'il l'était ! Elle était sur notre territoire ! Elle ne voulait pas partir ! Cette attaque était juste. Et je me fiche de ce que vous pouvez pensé, parce que vous les Athéniens vous compliquez toujours tout. 
Tayris était énervé.  Il ne pense tout de même pas qu'on aurait du la laisser partir tranquillement, après cette infraction tout de même ! Quel culot !
D'ordinaire, le veilleur ne parlait pas beaucoup. Il préférait penser. ça évite bien des désagréments. Ce que je pense ne peux pas blesser. Mais, là, le loup brun l'avait plus que cherché.

Hors de moi, je me mis à feuler et criai :
- Partez ! Sinon je vous transforme en tartare de carnivores...
Puis je me rapprochai de Tayris.
- Franchement... j'ai eu raison de la tuer, non ? Elle le méritait.
Marraine ou pas, elle n'avait qu'à me mettre au défi.
- Bon, déclarai-je, moi je vais me coucher. À demain, Tayris.

[RP terminé. Au choix : Tayris crée un nouveau RP au Fleuve (ce sera le matin puisque Luna va se coucher), ou alors on reprendra une autre fois.]